Avec l’arrivée du mouvement Vegan et la promotion du végétarisme et de ses bienfaits par de nombreux acteurs de notre société, les protéines végétales s’imposent progressivement dans nos assiettes… Pour notre bien ?
Nutritionnistes, écologistes et végétariens s’accordent tous sur un point : les occidentaux mangent trop de viande et cette surconsommation a des conséquences sur notre planète mais aussi sur notre santé (hypercholestérolémie, pathologies rénales, etc…).
Pourtant, les protéines sont indispensables au bon fonctionnement du corps humain car sans protéines, le corps ne peut fabriquer de muscles. Il est donc essentiel de ne pas tomber dans l’excès inverse en les diabolisant. Pour vivre bien, notre corps a besoin d’une source de protéines par jour sous forme de viande, poisson, crustacés ou oeufs ainsi que de 3 laitages par jour, apportant le complément nécessaire en protéines de la journée .
C’est là que les protéines végétales trouvent leur intérêt. Moins riches en graisses saturées car d’origine végétale et non animale, elles peuvent se consommer occasionnellement afin de diminuer sa consommation de viande à une fois par jour au sein d’un des deux repas principaux.
Si elles peuvent se consommer occasionnellement, elles ne peuvent en aucun cas se substituer aux protéines animales. En effet, les protéines d’origine végétale sont moins bien absorbées par votre organisme que celles apportées par la viande ou le poisson. Par ailleurs, leurs teneurs en fer et vitamine B12, indispensables au corps, n’est pas comparable. Leur consommation exclusive sera donc à l’origine de carences entrainant des dysfonctionnements et de la fatigue.
Vous l’aurez compris, libre à vous selon vos goûts de les consommer occasionnellement en choisissant les moins riches en matières grasses et en glucides. On privilégiera donc les steak de soja (la sauce en moins) ou le tofu aux pâtés végétaux.